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Affichage des articles du juillet, 2018

Exégèse d'un lieu commun: "tout le monde n'est pas appelé à tout quitter" et "donner un enfant au bon Dieu."

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Heinrich Hofmann (1824-1911), Jésus et le jeune homme riche ( détail ), 1889, Riverside Church, New York Un jour, enseignant dans un lycée catholique, j'écoutais un religieux, invité à dispenser un enseignement à nos élèves bien-aimés. Au cours de sa conférence, je l'entends dire, à propos de sa vocation: "... mais bien sûr, tout le monde n'est pas appelé à tout quitter pour le Seigneur..." Tiens donc...
Alors, levant les yeux sur ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le Royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez. Heureux êtes-vous lorsque les hommes vous haïssent, lorsqu'ils vous rejettent, et qu'ils insultent et proscrivent votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme. Réjouissez-vous ce jour-là et bondissez de joie, car voici, votre récompense est grande dans le ciel ; c'est en effet de la même manière que leurs pères traitaient les prophètes. » 1 Quand Jésus eut terminé, Le premier, Simon, que l'on appelle Pierre, dit : « faut apprendre tout ça ?? » et André, son frère, demanda : « c'est à savoir par cœur ? » Jacques, fils de Zébédée : « c'est trop dur ! » et Jean son frère « fallait prendre des notes ? » Philippe : « j'ai pas de feuille...
"La fièvre polytechnicienne, alors, minait secrètement toute la population française, envahissait particulièrement le monde des bureaucrates de tout poil (...) Pas de gratte-papier, pas de chieur d'encre qui ne rêvât de voir son fils, unique de préférence, accéder à la montagne-Sainte-Geneviève ; la seule promotion sociale digne d’intérêt c'était celle-là et le seul chemin pour accéder à cette montagne-Sainte-Geneviève, c'était le lycée, et la seule clef pour ouvrir la grille de l'Ecole était le baccalauréat complet (...) On peut se demander, trompés comme nous sommes aujourd'hui [1980] par les fariboles  de l’invraisemblable propagande politique, comment des gens du petit peuple pouvaient avoir de telles ambitions à une époque [1920] où on ne connaissait ni les assurances sociales, ni les allocations familiales, ni l'orientation scolaire ou universitaire, ni les ordinateurs, ni la bombe atomique. Il est répandu aujourd'hui que ces gens sous-développés...
à voir : petite leçon de français de maître Cheng :  https://www.facebook.com/LaGrandeLibrairie/videos/10156116946444597/