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Affichage des articles du juin, 2020

Dernier discours aux terminales - promotion 2020.

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Discours prononcé le 26 juin 2020, à l'occasion du dernier "au revoir" aux terminales d'un lycée catholique de Gascogne. Vous! Promotion 2020 du lycée Saint Jean, salut! Ce seront mes dernières paroles de professeur et de directeur, et je veux que vous l'entendiez ainsi. Et je vous dirai, non sans une certaine gravité, que si vous partez, tous, vers des horizons divers, dès à présent et pour toujours vous portez la marque de ce lycée. Nous ferons, d'une manière ou d'une autre, partie de vous, à présent. Nous sommes vos souvenirs. Nous faisons partie de votre histoire personnelle. Vous partez de Saint Jean enrichis d'un trésor que nul ne peut vous ôter. Sens de l'effort (même le plus fainéant d'entre vous s'y est mis, au moins une fois), sens de la communauté, de la camaraderie, et aussi, sens de la beauté , elle que nous avons essayé, que ce soit par une belle partition du Reniement de Saint Pierre de Charpentier, que ce soit par l'art...

Sans la liberté

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José Ortega y Gasset affirmait que se proclamer de droite ou de gauche c’était accuser dans l’un et l’autre cas une hémiplégie morale. Nulle possibilité que François Sureau tombât dans une quelconque infirmité. Il se campe de longue date en défenseur de la liberté, de toutes les libertés publiques. C’est le rôle impérieux qu’il s’arroge, une fois encore, avec la rigueur du juriste et la verve de l’avocat et écrivain qu’il est, dans son opuscule Sans la liberté publié en septembre 2019 aux Tracts Gallimard. Notre fiévreux Don Quichotte n’aime rien moins que les lois liberticides : lois mémorielles, attributions aux magistrats du parquet de faire le tri entre les bons et les mauvais manifestants, loi organisant la répression des fausses nouvelles, loi imposant l’immatriculation des vélos. Il déteste qu’on touche aux symboles, et le vélo est une sorte de citadelle qui si elle cède s’ajoutera à la longue liste des libertés envolées. Ainsi en est-il encore de la Loi Avia qui doit être ...

Apologétique pour les jeunes (n°5) - Descendit ad inferos ; Tertia die resurrexit a mortuis.

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Est descendu aux enfers, le troisième jour, est ressuscité des morts, Thomas « La religion n’est-elle pas basée sur des “légendes” et la croyance populaire ? » La meilleure arme du Diable c'est de faire croire qu'il n'existe pas. On s'étonne parfois de la méchanceté dont on est parfois capable soi-même, comme si on avait été « possédé » par une force extérieure à nous-même ?… le voilà : le Malin, le Vilain, Satan, Belzéboul, Belzébuth, l'Ennemi, l'Ange de lumière, les vents contraires… s'il a tant de noms c'est peut-être qu'on ne sait pas trop le situer ou s'avouer sa présence … et sa puissance ! Croire en Dieu c'est aussi croire que le Diable existe. Le serpent qui tente l'homme dans la genèse symbolise cette force qui est la source du mal et qui est extérieure à l'homme. Le mythe biblique montre que l'homme n'est pas la source du mal, mais qu'il doit s'en méfier. Il faut bien distinguer la croyance p...

art inspiré

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"L'art n'est plus une sensation seulement visuelle que nous recueillons, une photographie, si raffinée soit-elle, de la nature. Non, c'est une création de notre esprit dont la nature n'est que l'occasion. Au lieu de " travailler autour de l'œil, nous cherchions au centre mystérieux de la pensée », comme disait Gauguin. L'imagination redevient ainsi, selon le vœu de Baudelaire, la reine des facultés. Ainsi nous libérions notre sensibilité ; et l'art, au lieu d'être la copie, devenait la déformation subjective de la nature." M.Denis. l'Occident 90. mai 1909.