La sagesse grecque au secours de nos incompréhensions politiques


Notre pays, comme d’autres démocraties contemporaines, connait depuis quelques semaines une instabilité certaine mais confuse. Malheureusement, l’appréhension et la compréhension de ce qui se joue dans la révolte des gilets jaunes et qui oppose une partie non négligeable de la population et la classe politico-médiatique, sont devenues quasi impossible.


Les uns considèrent qu’ils possèdent la « lumière » qui fait grandir l’humanité et qui justifie d’imposer au peuple ce qui est bien pour lui, qu’il en ait conscience ou pas, qu’il en acquiesce les termes et les conséquences ou pas.

Les contestataires protestent, quant à eux, contre les dérives d’un régime qu’ils qualifient d’oligarchique.

Un fossé s’est donc creusé entre le pouvoir (et ceux qui le servent ou le soutiennent) et ceux qui se sentent victimes du système économique libéral et mondialisé prôné par ces élites.

La contestation est agie et soutenue par ceux qui se sont appauvris inexorablement depuis les années 1980 (entre autres, du fait d’une fiscalité galopante qui, malgré les augmentations régulières, n’a permis de réduire ni le déficit de la France, ni d’atténuer le désengagement de la puissance publique dans ses services de proximité).

Les critiques fusent de part et d’autre. L’absence de démocratie est dénoncée par certains contestataires, mais les défenseurs du pouvoir exécutif martèlent que la démocratie est effective ne serait-ce qu’en raison de l’élection au suffrage universel et de la possibilité de débattre.

Les analyses qui sont produites par les journalistes et tous les commentateurs qui nous déversent leur savoir, permettent-elles de comprendre la nature du régime politique qui est réellement en œuvre en France ?

Si tel n’était pas le cas, est-ce que la sagesse grecque pourrait nous éclairer sur la situation politique actuelle de notre pays ?

Dans ce cas de figure, il semble qu’un livre s’impose à nous : La République, Livre VIII de Platon.

Fidèle à son maître Socrate, Platon va miser sur l’éducation de l’élite qui servira dans les hautes fonctions et au sommet desquels règnera le philosophe-roi !
Se pose pourtant la question du mode opératoire pour placer à la tête de la Cité le philosophe-roi.
La seule éducation ne suffit pas pour Platon ; il faut prendre le pouvoir !
Fort de cette conviction, Platon va tenter l’expérience auprès de Denys 1er, Roi de Syracuse. Celui-ci va accepter de mettre en œuvre le « programme » de Platon, mais en bon tyran qu’il est, il ne va pas tenir longtemps ; Au bout de quelques mois, il exile Platon (qui sera vendu comme esclave !).

Platon, enfin libéré, va reprendre l’axe de la formation et fondera l’Académie afin de poursuivre son combat pour la formation et l’avènement d’une caste de dirigeants dignes des fonctions nobles que sont les fonctions politiques.

Le livre VIII de la République est intéressant car il nous décrit les étapes de la dégradation des régimes politiques.

Les types de cités imparfaites sont présentés par Platon en ordre de « perversion croissante » !
Laissons-nous donc embarquer dans le dialogue que Socrate va avoir avec Glaucon pour survoler les différents régimes et en comprendre les causes de leur naissance et de leur dégénérescence !

De la monarchie à la tyrannie en passant par la timocratie, l’oligarchie et la démocratie, Platon, via Socrate et Glaucon , va nous inviter à considérer les régimes par le même prisme que celui qui caractérise notre condition humaine personnelle. Laissons-nous guider en confiance avec ce maître !

« Tradere Véritatem ad Contemplatam »
Discipulus

 

 

 

« La République », Livre VIII, de Platon




L’œuvre de Platon est dans sa quasi intégralité marquée par des préoccupations politiques. Que ce soit dans l’exercice de l’art du dialogue, ou dans le souci de l‘éducation philosophique tendue vers la préparation les élites, tous les thèmes abordés par Platon ont une visée politique.
En quelque sorte, nous pourrions dire que pour Platon la question philosophique et la question politique n’en font qu’une.
Platon a espéré influencer Denys 1er, Roi de Syracuse avec l’appui de Dion (beau-frère de Denys). Le tyran de Syracuse a tenté de réformer sa Cité, en suivant les conseils de Platon et Dion mais, après quelques mois d’expérimentation, il les a expulsés ! Platon pensait réformer la Cité par l’action politique.

Platon considère qu’il faudrait atteindre l’état de « Cité parfaite » pour que le philosophe puisse vivre à sa place de « sage » ! En attendant, il est condamné à poursuivre sa quête sans l’atteindre !

Comment réformer la cité injuste et ignare ? Pour Platon, telle est la mission du Philosophe. Mais son savoir seul ne suffit pas ! Il lui faut le « pouvoir ».
Le philosophe-sage doit devenir Roi, c’est-à-dire chef de la cité. Il pourra ainsi diriger l’éducation d’une élite afin que celle-ci ne soit pas réduite seulement aux trois dispositions suivantes et communément identifiées que sont : le courage, la richesse et le talent oratoire.

L’expérience de Syracuse l’a conduit à créer l’académie afin de former une élite. Il s’est résigné suite à la mort de Socrate à procéder par l’éducation des citoyens et surtout des élites. Ces dialogues vont concourir à cet objectif !

Platon classe les cités imparfaites en quatre grandes catégories. Celles-ci reposent non seulement sur leur structuration juridique (cadre externe) mais également sur leurs principes et valeurs (structuration interne).
« La Cité parfaite est celle où, dans l’État comme dans l’homme, gouverne la Raison, et, à travers elle, le Bien, qu’elle contemple. Les Cités imparfaites sont celles où la hiérarchie naturelle se trouve pervertie, où la place de la raison, ou mieux, du savoir, synonyme du devoir, est prise par autre chose : l’ambition, l’avarice, la recherche du plaisir, la vanité et le crime. »1

Les types de cités imparfaites sont présentées par Platon en ordre de « perversion croissante » !
La monarchie-aristocratie : cité philosophique de la raison dominante 
La Timocratie : Cité du courage et de l’honneur
L’Oligarchie : Cité de l’argent et de l’avarice
La démocratie : Cité du désordre et de l’arbitraire
La tyrannie : cité entièrement pervertie où règne la peur et le crime, où s’exercent les désirs déchaînés.

« Dans cette hiérarchie inversée, se joue la dégradation de la discipline intérieure, la contamination des forces supérieures de l’âme (et des groupes dirigeants de l’État) par ces puissances inférieures et les hommes qui les représentent ».2

Au cœur de cette succession de régimes, existe un sixième type de cité : la Cité saine du travail et de l’entraide dont dans toutes les cités, le peuple conserve les traditions.

Dans l’aristocratie, la dégradation se constate lorsque le roi et les princes ne respectent pas le « nombre géométrique tout entier qui commande aux bonnes et aux mauvaises naissances, et quand vos gardiens ne le connaissant pas, uniront jeunes filles et jeunes gens, à contretemps, les enfants qui naîtront de ces mariages ne seront favorisés ni de la nature ni de la fortune. Leurs prédécesseurs mettront les meilleurs d’entre eux à la tête de l’État ; mais comme ils en sont indignes, à peine parvenus aux charges de leurs pères, ils commenceront de nous négliger, quoique gardiens, n’estimant pas comme il conviendrait d’abord la musique, ensuite la gymnastique. Ainsi, vous aurez une génération nouvelle moins cultivée… De là sortiront des chefs peu propres à veiller sur l’État, et ne sachant discerner ni les races d’Hésiode, ni vos races d’or, d’argent, d’airain et de fer. Le fer venant donc à se mêler avec l’argent, et l’airain avec l’or, il résultera de ces mélanges un défaut de convenance, de régularité et d’harmonie- défaut qui partout où il se rencontre, engendre toujours la guerre et la haine ».3
Même s’il en reconnaît les limites, Platon croit en l’hérédité ! 

Les gardiens de la cité commettent un jour ou l’autre une erreur dans le choix de leurs auxiliaires. « Ceux-ci, au lieu de ne songer qu’au Bien de la cité et des citoyens dont ils ont la garde, ne penseront qu’à eux-mêmes et ne se contentant plus de l’honneur et du sentiment du devoir accompli, rechercheront les honneurs et voudront obtenir la jouissance matérielle des plaisirs et biens de ce monde. Au lieu de demeurer les serviteurs de la Cité, ils essayeront d’en devenir les maîtres, et la révolution une fois accomplie, ils s’empareront des biens et les richesses de leurs concitoyens, les réduiront au servage et, après avoir divisé entre eux-mêmes leurs terres, ils formeront, au-dessus d’eux, une caste héréditaire de seigneurs guerriers. La Cité parfaite, philosophique ou aristocratique, n’est plus.
À sa place nous avons un État militaire dans le genre de Sparte ou des États doriens de la Crète. Dans ces États-là, la philosophie, la science, la culture de l’esprit et de l’âme ne sont plus honorées et, donc, ne sont plus poursuivies… dans l’éducation des enfants, le dressage au métier de la guerre remplace tout le reste… la musique cède le pas à la gymnastique… le courage, l’ambition et la gloire militaire apparaissent comme les valeurs suprêmes et les plus grands biens, et c’est pour cela que cette structure étatique, qui n’est en somme qu’une aristocratie découronnée et à peu près privée d’aristocrates, est appelée timocratie ou timarchie..» 4

La dégradation de l’homme timocratique se produit par un amour de l’argent et des richesses. Tout en prônant la rudesse et la sobriété militaires, il se laisse gagner par l’avidité et la cupidité. Ce comportement conduit la Cité à devenir axée sur l’argent. Platon l’appellera l’oligarchie (Aristote quant à lui l’appellera la ploutocratie). « Plus on poursuit la richesse et plus on y attache de prix, moins on accorde à la vertu ». Dans l’oligarchie la richesse mène aux honneurs, au pouvoir et aux grandes charges de l’État. L’oligarque ne sert pas l’État ; il se sert de l’État pour des fins personnelles.
L’avarice est une des caractéristiques majeures de l’homme timocratique.  L’avarice, la soif de s’enrichir, de posséder toujours davantage et aussi la peur de perdre les richesses amassées vont conduire cette Cité à sa perte.

Platon nous explique : « Quand la richesse et les riches sont honorés dans la cité, la vertu et les hommes vertueux y sont tenus en moindre estime ».5
Alexandre Koyré nous précise :« Aussi elle ne limite pas les dépenses des particuliers, ne protège pas la propriété des débiteurs afin de permettre aux riches de s’enrichir encore davantage et aboutit, en fin de compte, à la concentration de la richesse entre des mains peu nombreuses, et à la constitution d’e toute une classe de gens pauvres et surtout d’appauvris, de « frelons » comme les appelle Platon ; de frelons dont certains sont armés de dards. » 6
« Ainsi, dans les oligarchies, les chefs, par leur négligence et les facilités qu’ils accordent au libertinage, réduisent parfois à l’indigence des hommes bien nés.
Certainement.
Et voilà, ce me semble, établis dans les cités des gens pourvus d’aiguillons et bien armés, les uns accablés de dettes, les autres d’infamie, les autres des deux à la fois ; plein de haine pour ceux qui ont acquis leurs biens, ils complotent contre eux et contre le reste des citoyens, et désirent vivement une révolution.
C’est exact.
Cependant les usuriers vont tête baissée, sans paraître voir leurs victimes ; ils blessent de leur argent quiconque leur donne prise parmi les autres citoyens, et, tout en multipliant les intérêts de leur capital, ils font pulluler dans la cité la race du frelon et du mendiant. »7

C’est parmi ces frelons que se détachent les chefs de la sédition populaire. « Ainsi, avec ou sans intervention étrangère, la révolution éclate et la démocratie s’établit quand les pauvres, victorieux de leurs ennemis, massacrent les uns, bannissent les autres et partagent également avec ceux qui restent le gouvernement et les magistratures : le plus souvent même les magistratures sont tirées au sort. » 8

L’État démocratique se caractérise par un manque de discipline, l’instabilité, le culte de l’incompétence, le relativisme et l’indifférence pour la chose publique qui fait que n’importe qui peut arriver au gouvernement de la Cité.
Ce type de gouvernement est le plus instable, le plus faible et celui qui dure le moins longtemps. Le mal qui précipite la démocratie vers sa fin est la démagogie.
« Après avoir vidé et purifié de ces vertus l’âme du jeune homme qu’elles possèdent, comme pour l’initier à de grands mystères, elles y introduisent, brillantes, suivies d’un chœur nombreux et couronnées, l’insolence, l’anarchie, la licence, l’effronterie, qu’elles louent et décorent de beaux noms, appelant l’insolence noble éducation, l’anarchie liberté, la débauche magnificence, l’effronterie courage. »9

La dégradation naturelle de la démocratie est l’anarchie.
Platon résume cette certitude de façon lapidaire : « Ainsi, l’excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude et dans l’individu et dans l’État ».10

Alexandre Koyré poursuit son éclairage : « D’imaginaire la conspiration devient réelle et le peuple prend peur. Il va se donner un chef, un protecteur ! Celui-ci va dans un premier temps faire montre de bienveillance avec le peuple pendant qu’il neutralise tous ses ennemis intérieurs (il n’en est pas moins un tyran mais pas reconnu comme tel !). Puis il va générer des conflits extérieurs afin que le peuple continue de réclamer un chef. Il écrasera le peuple par l’impôt de sorte que la recherche des « besoins journaliers » occupera l’essentiel de l’énergie des citoyens et limitera leur velléité de conspiration ! Le tyran va se débarrasser de son cercle d’amis, va engager des mercenaires sans foi pour constituer sa nouvelle garde rapprochée et révèlera alors son vrai visage de tyran !
La tyrannie est le régime de la peur et du crime ! le régime tyrannique a lui-même peur du peuple qui le hait et qu’il opprime. Le tyran a également peur de ses gardes du corps que seul l’appât du gain attache à sa personne ! Lorsqu’il a épuisé le trésor public, il se tournera vers celui des particuliers. Le peuple « voulant éviter la fumée de l’esclavage, prend la livrée de la servitude la plus dure et la plus amère, la soumission à des esclaves » 11
Je vous livre un passage qui révèle la puissance de la pensée de Platon : « De même, quand le chef du peuple, assuré de l’obéissance absolue de la multitude, ne sait point s’abstenir du sang des hommes de sa tribu, mais les accusant injustement, selon le procédé favori de ses pareils, et les traînant devant les tribunaux, se souille de crimes en leur faisant ôter la vie, quand, d’une langue et d’une bouche impies, il goûte le sang de sa race, exile et tue, tout en laissant entrevoir la suppressions des dettes et un nouveau partage des terres, alors, est-ce qu’un tel homme ne doit pas nécessairement, et comme par une loi du destin, périr de la mains de ses ennemis, ou se faire tyran et d’homme devenir loup ? »12

La critique de la sophistique est l’autre axe majeur du combat de Platon ! L’enseignement de la sophistique forme l’orateur public qui va entrainer la foule par des arguments fondés sur la vraisemblance et la passion, des arguments qui jouent de l’illusion pour tronquer la vérité et valide le mensonge au détriment de la vérité !
Tyrannie et sophistique sont liées. La sophistique ouvre la voie du pouvoir au tyran.

Conclusion :

Pour Platon, il n’y a aucun déterminisme dans cette succession de régimes ni d’ordre. Cela signifie qu’une Cité peut basculer dans la tyrannie sans être passée par les différents types de régime. La tyrannie peut succéder à l’oligarchie sans passer par la démocratie !
Cette histoire des institutions politiques est plus « idéale » qu’historique !
Le sens des mutations des différents régimes peut se concevoir dans les deux sens ! Ce qui importe pour Platon, c’est d’insister sur l’importance de former des Philosophes-rois, et les élites afin qu’ils respectent les valeurs qui servent (l’amour de la justice, la dévotion à la Cité et le respect de la loi).

Au début de ce livre VIII de la République, Platon révèle l’essentiel de ce que nous pouvons, à présent, approfondir chacun de son côté : « Sais-tu donc, demandais-je, qu’il y a autant d’espèces de caractères que de formes de gouvernement ? Ou bien crois-tu que ces formes viennent des chênes et des rochers et non des mœurs des citoyens, qui entraînent tout le reste du côté où elles penchent ?
Non, répondit-il ; elles ne peuvent venir d’autre part que de là.
Si donc il y a cinq espèces de cités, les caractères de l’âme, chez les individus, seront aussi au nombre de cinq.
Sans doute.
Celui qui répond à l’aristocratie, nous l’avons déjà décrit, et nous avons dit avec raison qu’il est bon et juste. »13

La formation des intelligences au vrai, au bien et au beau mais aussi l’éveil des âmes à la vie surnaturelle est le vrai combat essentiel.

La crise que traverse actuellement la France et le monde mondialisé et matérialiste intègre des traits de chacun de ces types de régime. Mais l’évolution s’oriente inexorablement, me semble-t-il, vers la tyrannie, même si elle prend les formes de ce qu’a annoncé Alexis de Tocqueville.

Nos tentations d’engagement doivent être éclairées à la lueur de nos propres dispositions. Si celles-ci sont vertueuses et pleinement ancrées dans la foi, nous saurons adopter les meilleures dispositions pour choisir les options les plus pertinentes dans le combat qui est engagé (révolte qui est saine ou salutaire sous certains aspects !).
Cependant, quelle que soit la forme de nos engagements dans ce réveil des consciences qui survient enfin en France, nous serons jugés selon que nous aurons maintenu ou pas un cap élevé pendant la période de turbulences qui s’est ouverte depuis quelques semaines.
L’anarchie que représente ce mouvement peut déboucher sur une situation politique pire que celle d’aujourd’hui. Il n’y a qu’à voir toute les lois liberticides adoptées ces dernières années. Nous risquons de glisser de façon calculée vers une dictature, telle est ma conviction !

L’espérance chrétienne, fort heureusement, nous pousse à croire plus au salut qu’au pouvoir des hommes ! Alors je vous livre, en guise de fin, un extrait des vœux de Pasquin dans l’Homme Nouveau (N°1678) : « Ça devient compliqué pour nous de vous souhaiter sincèrement une bonne année ! Reste la sainte année, plus mystique mais, par les temps qui courent, cela revient presque à vous souhaiter un bon bûcher et un joyeux martyre ! Pourtant, on va vous la souhaiter bonne, cette année 2019. Il reste tant de choses à faire, tant de personnes à aimer : les trois Divines déjà, qui devraient nous occuper une belle part du temps quotidien, mais aussi conjoint, parents, enfants, petits-enfants, amis. Il y a tant de prochains à aider, de causes à servir, de bonnes œuvres à soutenir, de devoir d’état à accomplir que nous sommes déjà tous débordés pour 2019. Alors au boulot ! Ce monde a besoin d’amour et ça tombe bien, il ne nous reste plus que ça. »



1 « Introduction à la lecture de Platon », Alexandre Koyré, NRF essais, Gallimard, 1962, P 136

2 Ibid, P 138

3 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 541, page 306

4 « Introduction à la lecture de Platon », Alexandre Koyré, NRF essais, Gallimard, 1962, P 138

5 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 555, page 310

6 « Introduction à la lecture de Platon », Alexandre Koyré, NRF essais, Gallimard, 1962, P 142

7 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 566, page 315

8 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 570, page 316

9 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 580-581, page 320

10 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 592, page 323

11 « Introduction à la lecture de Platon », Alexandre Koyré, NRF essais, Gallimard, 1962, P 149

12 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 597, page 326

13 « La République », Platon, éd. Fammarion, 1966, LVIII, 535 et 536, page 304






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