Parler de Dieu à l'école

"On se figure que le silence de l'instituteur sur la religion équivaut de sa part à un acte de neutralité: c'est là une pure chimère. Ne pas parler de Dieu à l'enfant pendant sept ans, alors qu'on l'instruit six heures par jour, c'est lui faire croire positivement que Dieu n'existe pas, ou qu'on n'a nul besoin de s'occuper de lui."
(...)
"L'instituteur se renfermera dans une abstention complète à l'égard des matières religieuses! Mais, messieurs, sur ce point capital, l'abstention est impossible; car, suivant que l'on croit ou que l'on ne croit pas à l'existence de Dieu et à l'immortalité de l'âme, la pensée et la vie humaine prennent un tout autre cours.

"En pareil cas, et de la part de l'instituteur, le silence équivaut à la négation."


Intervention de Monseigneur Freppel à la Chambre des députés, 21 décembre 1880


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